Le 1er septembre s’est tenue à Saint-Emilion une table ronde réunissant le président de la métropole bordelaise et les élus du Grand Libournais, dont Philippe Buisson. L’objectif était la coordination des différents modes de mobilité sur le territoire. À l’heure actuelle, le système d’autobus reliant Libourne à Bordeaux fonctionne assez bien (petits prix, respect des horaires, etc.)
Par contre, l’accès à la plate-forme multimodale SNCF-gare routière n’est pas satisfaisant. Pour les usagers censés garer leur voiture à proximité, le parking A .Briand est vite saturé, le stationnement dans les rues voisines est payant et le parc longue durée pas toujours accessible. D’autre part, le service des Calibus ne commence qu’à 6h30.
Conséquences : les Libournais partant travailler sur Bordeaux sont trop souvent découragés d’emprunter les transports en commun et privilègient la voiture, en covoiturage ou non. D’où l’engorgement de tous les axes desservant la bastide et de la rocade libournaise aux heures de pointe, sans parler de l’impact sur la rocade bordelaise (Bordeaux, 3ème ville la plus embouteillée de France…devant Paris !) Une difficulté que ne résoudra pas l’augmentation du cadencement des trains (bien que nécessaire). Le terrain de l’ancienne gare SERNAM aurait pu être consacré à la construction d’un parking « de décharge » de grande ampleur et sur plusieurs étages. Un tel projet, désormais, devrait être envisagé sur le parking A. Briand.
Le constat est clair : à Libourne, il faut une augmentation conséquente du nombre de places de stationnement par la création de nouveaux pôles multimodaux, à défaut de nouveaux stationnement de proximité des gares routières et SNCF, par la création de parcs-relais en périphérie immédiate de la ville avec desserte directe par bus du pôle ferroviaire et routier ainsi que de la bastide.
Nicole Veylit-Dugast