NON à la privatisation des trains en Nouvelle Aquitaine !

En juin, les élus régionaux doivent se prononcer sur le choix d’une nouvelle convention de service public avec la SNCF concernant le réseau TER. La tendance est à l’ouverture à la concurrence.

Nous connaissons bien, pour l’avoir expérimenté sur d’autres secteurs comme les télécoms, le gaz et l’électricité, les effets néfastes de la privatisation des services publics.

Et oui ! Le Capital ne vient que pour gagner de l’argent !

Mais il n’y a aucune fatalité. Les communistes refusent que les logiques de concurrence, de rentabilité, prennent en otages usager.e.s et cheminots. Ils appellent l’ensemble des élu.e.s attaché.e.s au développement du train, notre bien public, à refuser cette ouverture à la concurrence qui ne fera qu’aggraver les conditions d’exploitation des trains de voyageurs.

Ecolo-cocos : l’eau, une ressource rare

En France, le déficit hydrique est estimé à plusieurs millions de mètres-cubes à l’horizon 2050. Il s’avère urgent de prendre au sérieux les effets du changement climatique. Déjà des départements entiers sont frappés par la sécheresse.

L’accès à l’eau est aussi un enjeu mondial. 1, 4 milliard de personnes dans le monde en sont privées d’accès. 80 % des eaux usées sont rejetées dans l’environnement sans retraitement. En France seulement 3 % du volume prélevé est recyclé. Ce n’est pas seulement une question de manque de ressources mais aussi de capacités de financement et d’investissement. De vastes régions du monde sont richement dotées en eau mais dans l’incapacité de l’exploiter.

Le Parti Communiste Français propose une coopération internationale en direction d’équipement et d’infrastructures de gestion et de distribution de l’eau. Ce combat permettrait également de libérer des dizaines de millions de femmes chargées de puiser et acheminer l’eau nécessaire aux tâches quotidiennes, parfois à plusieurs kilomètres des habitations.

Le parti Communiste met en débat la proposition centrale de la création d’un pôle
public de l’eau. Une telle organisation permettrait une gestion opérationnelle, démocratique et décentralisée à l’échelle des bassins versants. Les financements nécessaires à son fonctionnement pourraient provenir à la fois de fonds publics, mais également de prélèvements sur les profits des multinationales, fréquemment en situation de position dominante. Cette structure serait chargée de créer les conditions financières, techniques et de ressources scientifiques et humaines pour assurer l’équité territoriale de l’accès à l’eau.

Pour ce qui concerne la gestion de la ressource, travaillons à l’optimisation des nombreux ouvrages existants en conservant les barrages hydrauliques dans le domaine public. Accélérons la transition agroécologique pour accroître la réserve d’eau utile de nos sols. Au niveau de la distribution 1/5ème de l’eau potable est perdue. Il faudrait 1,5 à 3 milliards d’Euros par an d’investissement supplémentaire pour remettre en état le réseau contre à peine 0,1 actuellement. Une tarification sociale devrait garantir l’accès de tous à une eau de qualité, via la gratuité des premiers mètres cubes consommés et un tarif préférentiel pour les abonnements à faible consommation.

Des jours heureux pour l’eau dans notre pays.

Patrick Guichard

Près de 80 personnes à Izon

Après une première réunion qui avait rassemblé plus de 100 personnes à Libourne, ce sont environ 80 personnes qui se sont rassemblées à l’appel de la section des Rives de Dordogne à Izon. Tous n’ont pas trouvé place assise, mais pendant environ 2 h, nous avons échangés réflexions, questions et propositions sur la volonté du Smicval de mettre fin à la collecte des déchets en porte à porte.

Après avoir remercié M. Laurent de Launay, maire d’Izon pour la mise à disposition de la salle et pour sa présence, Franck Marsal, au nom des communistes de la section Rives de Dordogne a rappelé l’attachement à un véritable service public de collecte, de tri et de traitement des déchets, afin qu’ils puissent redevenir une ressource économique pour la société et exposé l’analyse et a exposé les propositions des communistes sur cette question.

Les premiers échanges ont porté notamment sur la motivation des orientations prises par le SMICVAL. Celle-ci reste finalement très floue : sur le plan environnemental, l’enjeu prioritaire est d’améliorer le tri et le traitement, pour éviter l’enfouissement et valoriser les déchets. Pourquoi s’attaquer à la collecte qui fontionne relativement bien ? La motivation économique a été évoquée. M. le maire  a précisé que dans les projets du SMICVAL (encore également très flous : combien de conteneurs seraient installés ? A quels endroits ? …), une large part de l’investissement est à la charge des mairies. De plus, les expériences montrent que l’abandon de la collecte en porte à porte multiplie les dépots sauvages, ce qui va augmenter le coût du nettoyage et de la proprété des villes et des villages, à la charge également des mairies. Un participant a également rappelé que si les habitants doivent prendre leur voiture pour déposer leurs sacs au point de collecte, c’est aussi un coût supplémentaire pour les ménages. Ce que le SMICVAL présente donc comme un plan d’économie risque donc au final de nous coûter globalement plus cher !

M. le maire a ensuite rappelé les conditions dans lesquelles le vote a eu lieu au conseil du SMICVAL, l’opposition quasi unanime des élus de la CALI à la décision prise et les démarches, notamment juridiques entreprises par la CALI pour contester les décisions prises lors de cette réunion.

Le débat a également porté sur ce qui était possible de faire pour réduire le volume des déchets, souvent induits par les emballages et sur-emballages excessifs utilisés par la grande distribution, la possibilité de changer ses habitudes de vie et de consommation, d’être attentifs à chaque chose. Il a été rappelé également que les grandes surfaces sont – en principe – tenues de proposer des points de déballage et de collecte des emballages.

A nouveau, la question des rippeurs a été évoquée et un rippeur présent a – à nouveau – confirmé les problèmes posés par les points de collecte en termes de dépots sauvages.

La réunion s’est achevée sur la nécessité de faire encore mieux circuler l’information, que tous les habitants n’étaient pas encore informés de la situation et de proposer des modalités d’action. Un participant a proposé d’organiser un retour collectif des déchets d’emballage dans les supermarchés. Le parti communiste a conclu la réunion en remerciant les participants, en appelant chacun à agir, à ce que d’autres réunions et actions soient organisées, dans l’implication la plus large possible des habitants afin de créer un rapport de forces pour défendre le service public. A l’issue de la réunion, plus de 40 signatures supplémentaires ont pu être collectées sur la pétition.

SMICVAL : déclaration des élus communistes du Libournais et de la Haute Gironde

Les élus communistes du Libournais
et de la Haute Gironde

La refonte de la collecte des déchets du SMICVAL : la crainte d’une casse accélérée du service public.

Le conseil d’administration du SMICVAL a voté mardi 6 septembre la fin de la collecte des déchets en porte-à-porte et son remplacement par la collecte en point d’apport volontaire. Cette décision prise sans consultation des citoyens, de manière non-concertée et précipitée, annonce un recul certain du service public de collecte et de traitement des déchets sur notre territoire.

En effet, après l’augmentation des tarifs de plus de 11% l’année dernière, il paraît incohérent pour les usagers de voir le coût augmenter alors que l’offre de service décline et qu’ils devront désormais se déplacer vers des points d’apport volontaire.

Régression du service public, ce mode de collecte exclut la population à mobilité réduite, renforce le sentiment d’abandon des territoires ruraux et ne répondra pas dans la réalité aux enjeux sociaux et environnementaux.

Si les ambitions écologiques, couplées à l’augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP), appellent à repenser notre mode de gestion des déchets, cela doit se faire à l’aune de débats et de réunions publiques afin de mieux associer les usagers.

Aussi, d’autres leviers sont possibles, comme la réduction du nombre de collectes des déchets recyclables ou l’expérimentation du point d’apport volontaire dans les zones agglomérées qui s’y prêtent plus facilement. Le but étant de garantir la salubrité publique tout en protégeant le principe de proximité et d’égalité des droits des usagers.

C’est pourquoi, nous soutenons un véritable service public de collecte et de traitement des déchets qui garantisse le maintien du porte-à-porte hors agglomération et le maintien de la TEOMi, sans augmentation financière pour les usagers.

Si les meilleurs déchets sont ceux que l’on ne produit pas, attaquons-nous au problème en amont et imposons aux industriels l’arrêt du suremballage.

Nous appelons à l’ouverture d’un débat sain et serein guidé par plusieurs principes auxquels nous ne dérogerons pas : le maintien d’un service public de collecte et de valorisation des ordures ménagères, la collecte en porte à porte doit rester la règle de base, engager notre territoire vers la réduction des déchets en interpellant en premier lieu ceux qui les produisent, le commerce et la grande distribution.

Nous ne pouvons escamoter dans ce domaine comme dans d’autres escamoter le débat démocratique que doit nourrir la prise de décision.

Saint-Denis de Pile, le 7 septembre 2022