Pour un budget au service du peuple


Dans les discussions autour du budget 2025, il y a deux camps.

  • D’abord celui de l’austérité, représenté par le gouvernement et ses troupes, avec la complicité tacite du Rassemblement National. Ils n’ont qu’un seul mot en tête : économies. En particulier du côté des services publics.
  • Puis il y a le camp de la recherche de recettes supplémentaires, en particulier chez les plus fortunés, largement épargnés par sept ans de macronisme.

Les communistes entendent aller plus loin que ce clivage dépenses/recettes en ajoutant une autre donnée : l’investissement pour renouer avec l’esprit qui a permis de sortir notre pays des immenses difficultés de l’après-guerre. Pour cela, il faut agir sur les aides publiques versées aux grandes entreprises en réorientant les 200 milliards d’aides à partir de critères sociaux et environnementaux. Notre pays doit se donner les moyens de faire des investissements immenses dans les dix ans à venir. Il nous faut embaucher et former des centaines de milliers d’agents publics pour nos écoles, la santé, la sécurité et la recherche. Dans le même temps il faut reconstruire une véritable stratégie industrielle qui permettra de relocaliser 2 millions d’emplois. Cette nouvelle politique industrielle devra répondre aux urgences sociales et climatiques.

Pour permettre les embauches massives dans la fonction publique, le PCF projette de recourir à des prêts bonifiés et à la constitution d’un pôle public bancaire constitué de la Banque Postale et de la Caisse des Dépôts. Ce pôle peut permettre ce financement : la Caisse des Dépôts pouvant emprunter auprès de la Banque Européenne.

Même logique afin de permettre le renouveau industriel, en accordant, via ce pôle, des prêts à taux zéro, voire négatif, sur des critères sociaux et environnementaux. Deux mesures qui vont permettre de créer de la richesse, des emplois et de la consommation saine et efficace.

Le but : créer une croissance saine socialement et écologiquement. Par ce budget, nous entendons garantir à chaque jeune un emploi bien rémunéré qui correspondra à ses diplômes. L’heure n’est pas à se serrer la ceinture, à brider les emplois et les salaires. Au contraire : il faut investir sur la base de critères sociaux et écologiques au service de l’être humain, de la planète et des besoins de notre pays. Tout le contraire du projet gouvernemental.

Patrick Guichard

Posted in Non classé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *