Lutter contre la pauvreté, une urgence nationale


Le système actuel a fait son temps. Non pas qu’il soit trop vieux, mais parce qu’il est devenu un anti-humanisme et un danger pour le vivant maltraité et littéralement dévoré par un grand capital plus que jamais prédateur. Celui-là même qui en ce moment, creuse les sillons de la pauvreté et de la famine partout dans le monde.


Voilà le triste bilan de l’Europe ultralibérale : plus de 80 millions de pauvres. La pauvreté touche en France au moins 10 millions de nos concitoyen.nes. La précarité sociale et écologique se renforce, particulièrement depuis la crise sanitaire, le réchauffement climatique et l’essor de l’inflation. 18 % des ménages vivent continuellement à découvert et 31 % de nos concitoyens sautent des repas pour insuffisance de moyens. Les femmes, les jeunes et les étudiants sont particulièrement touchés. 4, 8 millions vivent dans des « passoires thermiques ». Cette situation est non seulement inacceptable dans notre pays, une des grandes puissances économiques du monde, mais elle constitue en outre une menace pour l’unité de la nation et notre vie démocratique.

La forte inflation conduit à une paupérisation accélérée et massive. Parce que la hausse des profits est responsable de 45 % de l’inflation, c’est le coût du capital qu’il faut combattre, c’est au capital de payer. Le projet de loi dit « pour le plein emploi » va renforcer la pauvreté sans répondre au besoin de transformation profonde d’une société de plus en plus inégalitaire.

L’heure n’est pas à légiférer ou à faire acte de charité. L’heure est à un plan d’urgence contre l’inflation avec des mesures fortes : blocage des prix, sortie des logiques du marché européen de l’énergie, baisse de la TVA sur les carburants, indexation des salaires et des retraites.

L’heure est à engager la construction d’une société nouvelle où le travail est respecté et valorisé, une société où les richesses, les savoirs et les pouvoirs sont partagés : c’est l’ambitieuse réponse au développement de la pauvreté que propose le Parti Communiste Français.

Patrick Guichard

NON à la privatisation des trains en Nouvelle Aquitaine !

En juin, les élus régionaux doivent se prononcer sur le choix d’une nouvelle convention de service public avec la SNCF concernant le réseau TER. La tendance est à l’ouverture à la concurrence.

Nous connaissons bien, pour l’avoir expérimenté sur d’autres secteurs comme les télécoms, le gaz et l’électricité, les effets néfastes de la privatisation des services publics.

Et oui ! Le Capital ne vient que pour gagner de l’argent !

Mais il n’y a aucune fatalité. Les communistes refusent que les logiques de concurrence, de rentabilité, prennent en otages usager.e.s et cheminots. Ils appellent l’ensemble des élu.e.s attaché.e.s au développement du train, notre bien public, à refuser cette ouverture à la concurrence qui ne fera qu’aggraver les conditions d’exploitation des trains de voyageurs.

15 août 2023 : 58ème fête populaire de Lamothe – Montravel

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à la grande et habituelle fête de Lamothe – Montravel, organisée par le Parti Communiste Français au Parc de la Gare.


Toute la journée : vide grenier / bouquinerie / librairie / dégustations / buvette / restauration rapide / Débats et interventions politiques.


A partir de 12 h 30 : Repas gastronomique.

Ecolo-cocos : l’eau, une ressource rare

En France, le déficit hydrique est estimé à plusieurs millions de mètres-cubes à l’horizon 2050. Il s’avère urgent de prendre au sérieux les effets du changement climatique. Déjà des départements entiers sont frappés par la sécheresse.

L’accès à l’eau est aussi un enjeu mondial. 1, 4 milliard de personnes dans le monde en sont privées d’accès. 80 % des eaux usées sont rejetées dans l’environnement sans retraitement. En France seulement 3 % du volume prélevé est recyclé. Ce n’est pas seulement une question de manque de ressources mais aussi de capacités de financement et d’investissement. De vastes régions du monde sont richement dotées en eau mais dans l’incapacité de l’exploiter.

Le Parti Communiste Français propose une coopération internationale en direction d’équipement et d’infrastructures de gestion et de distribution de l’eau. Ce combat permettrait également de libérer des dizaines de millions de femmes chargées de puiser et acheminer l’eau nécessaire aux tâches quotidiennes, parfois à plusieurs kilomètres des habitations.

Le parti Communiste met en débat la proposition centrale de la création d’un pôle
public de l’eau. Une telle organisation permettrait une gestion opérationnelle, démocratique et décentralisée à l’échelle des bassins versants. Les financements nécessaires à son fonctionnement pourraient provenir à la fois de fonds publics, mais également de prélèvements sur les profits des multinationales, fréquemment en situation de position dominante. Cette structure serait chargée de créer les conditions financières, techniques et de ressources scientifiques et humaines pour assurer l’équité territoriale de l’accès à l’eau.

Pour ce qui concerne la gestion de la ressource, travaillons à l’optimisation des nombreux ouvrages existants en conservant les barrages hydrauliques dans le domaine public. Accélérons la transition agroécologique pour accroître la réserve d’eau utile de nos sols. Au niveau de la distribution 1/5ème de l’eau potable est perdue. Il faudrait 1,5 à 3 milliards d’Euros par an d’investissement supplémentaire pour remettre en état le réseau contre à peine 0,1 actuellement. Une tarification sociale devrait garantir l’accès de tous à une eau de qualité, via la gratuité des premiers mètres cubes consommés et un tarif préférentiel pour les abonnements à faible consommation.

Des jours heureux pour l’eau dans notre pays.

Patrick Guichard

Carton rouge : précaire et mal rémunéré, le « plein emploi » d’E.Macron sert le capital et pas le travail.

La baisse du chômage tant vantée par le gouvernement masque trois réalités :

  • La création d’une nouvelle main d’oeuvre quasi-gratuite par l’apprentissage et les emplois-jeunes. Le développement du « halo » du chômage, des radiations, qui
  • laissent des centaines de milliers de personne hors des statistiques. Et les graves
  • pénuries d’emploi dans les secteurs stratégiques pour le pays.

Avec son projet de loi « plein emploi », E. Macron poursuit cette politique de précarisation de l’emploi tout en stigmatisant les précaires et les plus fragiles (…). La création de France Travail ne conduira pas à un nouveau service public de l’emploi. Elle laissera davantage de place aux opérateurs privés de placement et aux agences d’interim (…).

Le PCF appelle au rejet de ce projet et à un débat national sur les moyens de révolutionner le travail, l’emploi et la formation(…) à la hauteur des enjeux du siècle.
Communiqué de presse PCF du 07/06/2023

Combattre l’inflation, c’est possible.

Sans régulation et intervention publique, nous ne sortirons pas de la spirale inflationniste. Encadrer les marges et les prix est une priorité.

Nous devons d’abord relever le décalage croissant entre l’évolution de l’indice des prix à la consommation harmonisé par l’INSEE, approchant les 7 %, et l’évolution des prix alimentaires qui grimpent à près de 19 % sur un an. Le poids des dépenses alimentaires et d’entretien n’est pas du tout le même selon que l’on soit un foyer modeste ou aisé.

L’analyse de cette hausse des prix tient à deux phénomènes : la transmission de l’envolée des cours de l’énergie et des matières premières tout au long de la chaîne de valeur et la poursuite d’une politique de rentabilité des grands groupes de l’industrie agro-alimentaire et de la distribution. Il nous faut donc agir sur ces deux déterminants structurels. Car même si elles sont aujourd’hui indispensables, les réponses à court terme, qui consisteraient à déployer uniquement une politique de petits chèques, ne portent pas les réorientations nécessaires à calmer l’emballement.

Il faut sortir l’électricité et le gaz des mécanismes concurrentiels actuels. Privilégions immédiatement l’intervention publique à destination de notre tissu de TPE et de PME avec le retour de tarifs réglementés en remettant en cause les contrats signés ces derniers mois avec le pistolet sur la tempe.

De la même façon faut-il se défaire au plus vite du dogmatisme libéral qui consiste à ne rien exiger des plus gros acteurs de la filière alimentaire et de distribution. L’urgence n’est-elle pas de prendre à bras le corps les changements ? Soit nous courons derrière les marchés en les laissant piloter les prix aux consommateurs par la rentabilité, soit
nous faisons le choix de l’intervention et de la régulation pour sortir de la spirale
inflationniste.

André Chassaigne, député du Puy de Dôme

Le gouvernement des riches pour les riches.

Les déclarations d’intérêts et de patrimoine des membres du gouvernement, publiées le 1er décembre 2022 par la Haute Autorité pour la Transparence, sont édifiantes : 19 ministres sur 41 sont millionnaires et figurent à la fois dans les 10 % des Français les plus hauts revenus et dans les 10 % qui possèdent le plus.

En premier de cordée, Franck Riester, le chargé des relations avec le Parlement, avec près de 11 millions d’Euros. Côté revenus, l’homme qui fait des bras d’honneur à la représentation nationale, le ministre de la justice E. Dupont-Moretti, a gagné plus de 3 millions d’Euros en cinq ans…

Ainsi, des 4 derniers gouvernements, celui d’E. Borne est le plus fortuné avec un patrimoine brut moyen par ministre de 1, 9 millions d’Euros. Un record ! Les mêmes qui veulent faire travailler 2ans de plus les Français, qui proclament « la fin de l’argent gratuit » (Bruno Le Maire), amputent les APL versées aux précaires de 5 euros et s’opposent farouchement à la taxation des hauts revenus ou au rétablissement de l’ISF.

On comprend mieux pourquoi…
(Sources : Politis et Le Monde)

Après les systèmes de retraite, toute la Sécu dans le viseur du pouvoir ?

Ambroise Croizat, dans son discours du 8 août 1946 devant l’Assemblée Nationale Constituante, définissait ainsi les grands principes de la Sécurité Sociale :

  • « La Sécurité Sociale est une unité d’abord sur le plan financier, car il s’agit d’aménager une redistribution partielle du revenu national, (…) opérer un prélèvement sur les revenus de la masse pour couvrir l’insuffisance des revenus de certains. »
  • En deuxième lieu, « une règle fondamentale, qui est la gestion des caisses par les intéressés eux-mêmes. »
  • Et enfin : « Par la loi du 22 mai, la précédente Assemblée Nationale a fixé les bases de l’extension de la Sécurité Sociale à toute la population. »

77 années plus tard, où en sommes nous ?

L’extension de la Sécu à toute la population n’a pas été réalisée.

La gestion des caisses par les intéressés eux-mêmes n’existe plus depuis la fin des élections des représentants des assurés aux Conseils d’Administration des caisses (dernières élections : 1982). Désormais le choix se fait par cooptation.

Depuis, les gouvernements successifs ont fait main basse sur celles-ci au travers du Plan de Financement de la Sécurité Sociale (PFSS), celui-là-même qui, par un tour de passe-passe frisant l’entourloupe, sert de véhicule législatif à la si controversée réforme de retraites.

Quand au premier principe, il est loin d’avoir été concrétisé : de nombreux revenus échappent à ce prélèvement, dont tous les revenus boursiers et financiers. La part du PIB consacré au financement de la Sécurité Sociale ( dont les ministres fustigent à l’envi « le trou ») n’a cessé de baisser…

La Sécurité Sociale couvre-t-elle l’insuffisance des revenus de certains ? Non ! En témoigne le « succès » des associations caritatives telles Resto du Coeur ou Secours Populaire.

De plus, comme autrefois les souverains avaient leurs Oeuvres, le gouvernement distribue à pleines mains, « quoiqu’il en coûte » (à qui?) ici un chèque carburant, là un chèque alimentation, un chèque pour ceci, un chèque pour cela, attribués « aux plus vulnérables » (? ), alors que des salaires justes, réévalués en fonction de l’inflation de façon à maintenir le pouvoir d’achat, serait la solution pour tous dans la dignité. Comme une bonne couverture du chômage ou de l’invalidité ou une bonne retraite : la définition par excellence du principe de sécurité sociale, qui ne se réduit pas à l’assurance maladie.

Les capacités financières de la Sécurité Sociale, dans toutes ses branches, n’ont cessé d’être rognées année après année : salaires bas, exonérations de cotisations patronales, dépenses décidées par le gouvernement ( COVID).

Alors que se développent les mouvements de contestation contre la réforme des retraites, il est temps que les citoyennes et les citoyens s’intéressent de près à ce qui est leur sécurité en cas de pépin. Et exigent un retour aux principes fondateurs d’un système d’assurances sociales unique au monde.

Retour au fonctionnement démocratique de notre Sécurité Sociale !

Nicole Veylit-Dugast

La démocratie sans le peuple

Ainsi donc la Macronie se sera jusqu’au bout obstinée à imposer par la force sa réforme des retraites. Elle n’a tenu aucun compte des manifestations menées par un front
syndical uni comme rarement dans son histoire et a tout fait pour éviter qu’une Assemblée nationale majoritairement hostile joue pleinement son rôle. Et ce en dépit d’une opinion
publique massivement opposée à un projet aussi injuste qu’injustifié.

Pire : en ayant recours une nouvelle fois à l’article 49.3, l’exécutif a adressé « un incroyable bras d’honneur à la démocratie sociale », pour reprendre les propos de Laurent
Berger, le leader de la CFDT. Dés lors, une fois les représentants du peuple privés de leur droit fondamental de discuter et de voter la loi, c’est à un véritable naufrage démocratique que nous assistons.

Car de quelle démocratie parle-t-on, qui agit sans le peuple et surtout contre lui ? Qui bafoue sans vergogne les institutions parlementaires représentatives de la souveraineté
populaire ? En réalité, ce régime a un nom : « le gouvernement des riches pour les riches et par les riches », qu’exerce sans états d’âme un gouvernement de millionnaires et qui témoigne d’un abyssal mépris de classe – pour ne pas dire de caste – de la part de ceux qui ont tout et s’estiment ne rien devoir au reste de la société.

Face à cela, une seule solution : poursuivre sans relâche les mobilisations dans la rue et au parlement et mettre les députés de la majorité face à leur responsabilités. Histoire de rappeler au Président Macron qui l’a fait roi, et dans quelles conditions, et qu’on ne impunément considérer la volonté populaire comme un paillasson…

Car le pire serait de penser qu’à l’imposture et à la morgue macronienne la solution serait de répondre par une imposture encore plus destructrice et mortifère, celle d’une
extrême-droite tapie en embuscade et dont le Macronisme, loin de lui être un barrage, s’évertue à faire le lit. Seule la gauche unie et le mouvement populaire présentent une
réelle alternative aux atteintes portées par le pouvoir en place aux fondements-même de la démocratie sociale française.

J. M. Gaillard.

Les leçons des incendies de l’été

Les violents incendies qui, cet été, ont ravagé la forêt landaise ont été une tragédie humaine et écologique. Face à ce drame, afin qu’en Gironde et en Dordogne ces feux ne se transforment pas en mégafeux incontrôlables, se posent les questions suivantes : Quelles préventions ? Quels traitements ?

Le réchauffement climatique, le recul de l’agriculture pastorale, le manque d’entretien de nos forêts multiplient ces risques et dévoilent le désengagement de l’État, aussi bien en moyens humains que matériels et financiers. Ces conséquences sont désormais palpables par toutes et tous. Le grand Sud-Ouest doit être considéré comme un territoire menacé et disposer en nombre suffisant Canadairs et bombardiers d’eau afin d’attaquer rapidement tout départ de feu en complément des moyens terrestres.

Pas des promesses, mais des moyens pour cela :

  • Acquisition de nouveaux Canadairs et bombardiers d’eau.
  • Formation de commandants de bord, aujourd’hui en nombre insuffisant face aux risques de multiplication des incendies.
  • Engagement et formation de pompiers volontaires.

Les services d’incendie et de secours doivent dépendre de l’État et non des départements : un service d’État.

Nous saluons le courage, le dévouement de ces femmes et de ces hommes qui n’ont pas ménagé leur peine et leurs forces pour combattre ces incendies et venir en aide aux populations sinistrées.

Lolita Arenas

Les nombreux participants à la réunion publique

Réforme du SMICVAL : les communistes lancent le débat

Une centaine de personnes salle du Verdet à Libourne le lundi 17 octobre ; plus de 80 à Izon le mercredi 9 novembre : l’initiative de la section des Rives de Dordogne du PCF d’ouvrir le débat public sur la volonté des dirigeants du SMICVAL de mettre fin à la collecte des déchets au porte à porte a rencontré un réel – et encourageant – succès.

Car ce débat public, ces mêmes dirigeants comptaient bien soigneusement l’éviter, tant leur « réforme », dictée par de pures logiques comptables et des préoccupations managériales camouflées en profession de foi écologique, vont à l’encontre des intérêts des usagers, et, plus généralement, tourne le dos aux plus élémentaires notions de service public.

Un véritable déni de citoyenneté qu’il n’était pas question que les communistes libournais laissent passer comme une lettre à la poste ! Ces débats ont confirmé que l’opposition des citoyens et de leurs élus à cette réforme était largement majoritaire. Les dirigeants du SMICVAL auraient tort de ne pas en tenir compte !

La bataille des poubelles dans le Libournais, état des lieux

La plupart de nos déchets n’est pas produite par les familles.

Ce sont surtout des emballages, produits par l’industrie. La France produit pour sa part (chiffres de 2019) 342 millions de tonnes de déchets par an, soit 5,1 tonnes par habitant. La majorité de ces déchets est constituée de déchets minéraux issus du secteur du bâtiment et des travaux publics. Le secteur tertiaire (bureaux, commerces, etc.) rejette, lui, 19 millions de tonnes par an. Les ordures ménagères, donc nos poubelles, représentent en réalité moins de 10 % du total des déchets.

La production mondiale de plastique a été multipliée par 10 en 50 ans, soit un peu plus de 100 kg de plastiques par an et par habitant.

Avec pour conséquence une pollution massive surtout des océans (durée de dégradation naturelle : 500 ans pour les sacs plastiques, 500 à 1000 ans pour les bouteilles).

Parallèlement, le traitement des déchets est devenu un marché juteux.

Aujourd’hui, le recours aux matériaux recyclés ne se fait que si, pour tel et tel usage, celui-ci est compétitif par rapport au recours aux matériaux neufs (quand il n’est pas tout simplement un argument publicitaire porté par l’air du temps…)

Pourquoi les coûts de gestion des déchets augmentent-ils aujourd’hui ?

Selon le SMICVAL les coûts augmenteraient de 5 millions d’Euros d’ici 2025 : Hausse de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) : 4millions d’E. Hausse des coûts énergétiques. Hausse des tarifs de Veolia qui détient une position de monopole pour l’enfouissement et le retraitement.

Ce n’est pas aux usagers de payer !

Les Communistes proposent une nouvelle approche sociétale, un véritable choix politique. « Il faut équilibrer le métabolisme entre la société humaine et la nature » a écrit Karl Marx, qui n’a jamais opposé nature et activité humaine. Une approche à la fois humaniste et scientifique qui seule est à même d’envisager un avenir heureux et harmonieux pour l’espèce humaine.

Les Communistes proposent donc de :

  • réduire les déchets à la source (production et distribution des biens de consommation),
  • recycler en éco-conception, contre-pied à l’usure et à l’obsolescence,
  • réemployer
  • mettre sur pied de véritables services d’entretien et de réparation, source d’emplois qualifiés.

Il faut responsabiliser ceux qui sont les principaux producteurs de déchets, remettre en cause les usages dominants de conditionnements des produits de grande consommation, interpeller les grandes industries, l’industrie agro-alimentaire, la grande distribution et surtout Véolia dont le quasi-monopole sur le territoire girondin lui permet d’imposer ses tarifs et engranger sur le dos des usagers de juteux profits.

Pour un service public !

Il devient urgent de doter le pays d’un véritable service public de collecte et de recyclage des déchets à l’échelle nationale : les Communistes proposent d’investir dans une filière publique, nationale et déconcentrée, planifiée et protégée de façon tarifaire des fluctuations des marchés. Elle permettrait de développer des filières multiples et complémentaires : méthanisation, valorisation énergétique, réemploi, etc. La création d’un Centre Technique National servirait ainsi de point d’appui aux collectivités territoriales, en lien avec les filières de production et les organismes de recherche. De même s’impose la nécessité de renforcer le rôle et les moyens des DREAL (Directions Régionales de l’Environnement, de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). NON à la fin du ramassage au porte à porte, oui à un investissement dans un véritable service public de ramassage et de traitement des ordures ménagères !

M. C. Manservisi et F. Marsal.

Vous avez aimé le temps partiel imposé, vous allez adorer la sobriété énergétique !

Décidément nos dirigeants ont l’art de la formule pour parler de précarité et d’austérité… Mais les grèves dans les raffineries ont montré la force du mouvement pour la justice sociale et climatique. Partout le capital met en cause les droits sociaux. La rémunération du travail est très en deçà de ce que rendent nécessaire les hausses de prix. Le mouvement social et les initiatives politiques dans la rue portent la défense des travailleurs, des familles populaires et exigent une autre cohérence économique et sociale dont le maître mot est « justice ».

Il y a urgence à ouvrir un espoir de changement progressiste. Une alliance pacifiste, sociale, citoyenne et politique donnerait une grande force aux propositions défendues ces derniers jours à l’Assemblée Nationale pour un autre partage de la valeur ajoutée et une réorientation des conditions de la production, de la distribution et des systèmes financiers.

C’est dans ce cadre que le Groupe Communiste a déposé une proposition de loi visant à indexer les salaires sur l’évolution des prix. Une telle avancée, qui existe dans d’autres pays, constituerait une bouffée d’oxygène pour les familles populaires : proposition rejetée avec l’usage du 49-3…

Ceux qui, sur les plateaux de télévision et dans les médias, dénigrent le mouvement syndical devraient y réfléchir à deux fois : partout se lèvent des manifestations de travailleuses et de travailleurs pour de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires. Au Royaume Uni, le mouvement « Don’t pay UK » appelle les citoyens à ne plus payer leurs factures d’électricité.

Dans un tel contexte, les forces progressistes, doivent, avec les Communistes, continuer à travailler pour des mouvements larges et unitaires afin de montrer que d’autres choix sont non seulement possibles mais aussi nécessaires. Pour sans cesse poser la question de l’alternative à un capitalisme fauteur de guerre, de désastres sociaux et écologiques.

Patrick Guichard.

Près de 80 personnes à Izon

Après une première réunion qui avait rassemblé plus de 100 personnes à Libourne, ce sont environ 80 personnes qui se sont rassemblées à l’appel de la section des Rives de Dordogne à Izon. Tous n’ont pas trouvé place assise, mais pendant environ 2 h, nous avons échangés réflexions, questions et propositions sur la volonté du Smicval de mettre fin à la collecte des déchets en porte à porte.

Après avoir remercié M. Laurent de Launay, maire d’Izon pour la mise à disposition de la salle et pour sa présence, Franck Marsal, au nom des communistes de la section Rives de Dordogne a rappelé l’attachement à un véritable service public de collecte, de tri et de traitement des déchets, afin qu’ils puissent redevenir une ressource économique pour la société et exposé l’analyse et a exposé les propositions des communistes sur cette question.

Les premiers échanges ont porté notamment sur la motivation des orientations prises par le SMICVAL. Celle-ci reste finalement très floue : sur le plan environnemental, l’enjeu prioritaire est d’améliorer le tri et le traitement, pour éviter l’enfouissement et valoriser les déchets. Pourquoi s’attaquer à la collecte qui fontionne relativement bien ? La motivation économique a été évoquée. M. le maire  a précisé que dans les projets du SMICVAL (encore également très flous : combien de conteneurs seraient installés ? A quels endroits ? …), une large part de l’investissement est à la charge des mairies. De plus, les expériences montrent que l’abandon de la collecte en porte à porte multiplie les dépots sauvages, ce qui va augmenter le coût du nettoyage et de la proprété des villes et des villages, à la charge également des mairies. Un participant a également rappelé que si les habitants doivent prendre leur voiture pour déposer leurs sacs au point de collecte, c’est aussi un coût supplémentaire pour les ménages. Ce que le SMICVAL présente donc comme un plan d’économie risque donc au final de nous coûter globalement plus cher !

M. le maire a ensuite rappelé les conditions dans lesquelles le vote a eu lieu au conseil du SMICVAL, l’opposition quasi unanime des élus de la CALI à la décision prise et les démarches, notamment juridiques entreprises par la CALI pour contester les décisions prises lors de cette réunion.

Le débat a également porté sur ce qui était possible de faire pour réduire le volume des déchets, souvent induits par les emballages et sur-emballages excessifs utilisés par la grande distribution, la possibilité de changer ses habitudes de vie et de consommation, d’être attentifs à chaque chose. Il a été rappelé également que les grandes surfaces sont – en principe – tenues de proposer des points de déballage et de collecte des emballages.

A nouveau, la question des rippeurs a été évoquée et un rippeur présent a – à nouveau – confirmé les problèmes posés par les points de collecte en termes de dépots sauvages.

La réunion s’est achevée sur la nécessité de faire encore mieux circuler l’information, que tous les habitants n’étaient pas encore informés de la situation et de proposer des modalités d’action. Un participant a proposé d’organiser un retour collectif des déchets d’emballage dans les supermarchés. Le parti communiste a conclu la réunion en remerciant les participants, en appelant chacun à agir, à ce que d’autres réunions et actions soient organisées, dans l’implication la plus large possible des habitants afin de créer un rapport de forces pour défendre le service public. A l’issue de la réunion, plus de 40 signatures supplémentaires ont pu être collectées sur la pétition.

Les nombreux participants à la réunion publique

Salle comble au Verdet (Libourne) contre les projets du SMICVAL

A l’appel du Parti Communiste, plus de cent personnes se sont réunies lundi 17 octobre à Libourne contre l’abandon de la collecte des déchets ménagers en porte à porte. Par leur présence importante, les habitants de Libourne et des environs ont montré leur attachement au service public de collecte, de tri et de traitement des déchets.  Le SMICVAL avait dépêché deux vice-présidents pour tenter de justifier les décisions prises.

Le public présent est massivement intervenu, ramenant le débat sur le concret. Comment feront les personnes âgées, à mobilité réduite ? La réponse du SMICVAL de confier cette tâche aux aides ménagères a suscité une réprobation massive. Les questions financières ont été évoquées. Va-t-on devoir payer plus cher pour un service moindre ? Qui va payer les lourds investissements nécessaires ? Sébastien Laborde, conseiller départemental communiste, également élu à St Denis de Pile et à la CALI a rappelé l’injuste Taxe Générale sur les Activités Polluantes et dénoncé son augmentation. Le SMICVAL n’est pas un organisme polluant, mais en charge d’empêcher la pollution. Il a rappelé le combat mené par les députés et sénateurs communistes contre cette taxe.

Les questions de métiers ont été abordées. Les administrateurs du SMICVAL semblent découvrir la pénibilité et la dangerosité du métier de rippeur. Une longue intervention du délégué CGT du SMICVAL a permis de rectifier un certain nombre de propos. La suppression de la collecte en porte à porte ne résout pas les problèmes et multiplie les dépôts sauvages, les plus dangereux à traiter.

Enfin, les questions politiques sont revenues au centre : Comment mettre fin à la production massive de déchets (notamment plastiques et emballages), comment mettre les décideurs (l’industrie, les chaînes d’hypermarchés) devant leur responsabilités ? Comment stopper cette nouvelle dégradation du service public justifiée par les mêmes arguments financiers employés contre la Poste, les hôpitaux, … ? Comment faire entendre la voix de la population ? 

La fiche d’information et la pétition, mises à disposition par les communistes de Libourne ont été massivement signées et utilisées. D’autres réunions sont en projet et les habitants sont prêts à se mobiliser encore. 

SMICVAL : déclaration des élus communistes du Libournais et de la Haute Gironde

Les élus communistes du Libournais
et de la Haute Gironde

La refonte de la collecte des déchets du SMICVAL : la crainte d’une casse accélérée du service public.

Le conseil d’administration du SMICVAL a voté mardi 6 septembre la fin de la collecte des déchets en porte-à-porte et son remplacement par la collecte en point d’apport volontaire. Cette décision prise sans consultation des citoyens, de manière non-concertée et précipitée, annonce un recul certain du service public de collecte et de traitement des déchets sur notre territoire.

En effet, après l’augmentation des tarifs de plus de 11% l’année dernière, il paraît incohérent pour les usagers de voir le coût augmenter alors que l’offre de service décline et qu’ils devront désormais se déplacer vers des points d’apport volontaire.

Régression du service public, ce mode de collecte exclut la population à mobilité réduite, renforce le sentiment d’abandon des territoires ruraux et ne répondra pas dans la réalité aux enjeux sociaux et environnementaux.

Si les ambitions écologiques, couplées à l’augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP), appellent à repenser notre mode de gestion des déchets, cela doit se faire à l’aune de débats et de réunions publiques afin de mieux associer les usagers.

Aussi, d’autres leviers sont possibles, comme la réduction du nombre de collectes des déchets recyclables ou l’expérimentation du point d’apport volontaire dans les zones agglomérées qui s’y prêtent plus facilement. Le but étant de garantir la salubrité publique tout en protégeant le principe de proximité et d’égalité des droits des usagers.

C’est pourquoi, nous soutenons un véritable service public de collecte et de traitement des déchets qui garantisse le maintien du porte-à-porte hors agglomération et le maintien de la TEOMi, sans augmentation financière pour les usagers.

Si les meilleurs déchets sont ceux que l’on ne produit pas, attaquons-nous au problème en amont et imposons aux industriels l’arrêt du suremballage.

Nous appelons à l’ouverture d’un débat sain et serein guidé par plusieurs principes auxquels nous ne dérogerons pas : le maintien d’un service public de collecte et de valorisation des ordures ménagères, la collecte en porte à porte doit rester la règle de base, engager notre territoire vers la réduction des déchets en interpellant en premier lieu ceux qui les produisent, le commerce et la grande distribution.

Nous ne pouvons escamoter dans ce domaine comme dans d’autres escamoter le débat démocratique que doit nourrir la prise de décision.

Saint-Denis de Pile, le 7 septembre 2022

Parlons mobilités pour le Libournais

Le 1er septembre s’est tenue à Saint-Emilion une table ronde réunissant le président de la métropole bordelaise et les élus du Grand Libournais, dont Philippe Buisson. L’objectif était la coordination des différents modes de mobilité sur le territoire. À l’heure actuelle, le système d’autobus reliant Libourne à Bordeaux fonctionne assez bien (petits prix, respect des horaires, etc.)


Par contre, l’accès à la plate-forme multimodale SNCF-gare routière n’est pas satisfaisant. Pour les usagers censés garer leur voiture à proximité, le parking A .Briand est vite saturé, le stationnement dans les rues voisines est payant et le parc longue durée pas toujours accessible. D’autre part, le service des Calibus ne commence qu’à 6h30.

Conséquences : les Libournais partant travailler sur Bordeaux sont trop souvent découragés d’emprunter les transports en commun et privilègient la voiture, en covoiturage ou non. D’où l’engorgement de tous les axes desservant la bastide et de la rocade libournaise aux heures de pointe, sans parler de l’impact sur la rocade bordelaise (Bordeaux, 3ème ville la plus embouteillée de France…devant Paris !) Une difficulté que ne résoudra pas l’augmentation du cadencement des trains (bien que nécessaire). Le terrain de l’ancienne gare SERNAM aurait pu être consacré à la construction d’un parking « de décharge » de grande ampleur et sur plusieurs étages. Un tel projet, désormais, devrait être envisagé sur le parking A. Briand.


Le constat est clair : à Libourne, il faut une augmentation conséquente du nombre de places de stationnement par la création de nouveaux pôles multimodaux, à défaut de nouveaux stationnement de proximité des gares routières et SNCF, par la création de parcs-relais en périphérie immédiate de la ville avec desserte directe par bus du pôle ferroviaire et routier ainsi que de la bastide.


Nicole Veylit-Dugast


Hommage à notre camarade Robert Puythorac

Notre camarade Robert Puythorac nous a quitté le mois dernier à l’âge respectable de 97 ans. Né à Libourne, c’est avec l’enthousiasme de l’enfance qu’il vit le Front Populaire, puis, en 1947 il adhère à la CGT et, dans la foulée, au Parti Communiste. Il leur consacrera toute sa vie, jusqu’à son dernier souffle. Jamais son engagement ne faiblira, malgré tous les coups que cela lui vaudra tant dans sa vie professionnelle que privée.

Secrétaire de l’UL CGT pendant près de 20 ans, membre de la fédération départementale de la métallurgie, il ne transigera jamais dans son engagement politique communiste, toujours prêt pour une lutte, une campagne ou une action en faveur des couches populaire, toujours actif dans ses solidarités et fidèle dans sa camaraderie de lutte, son éternel béret vissé sur la tête. Même depuis la maison de retraite où il a fini ses jours, il est resté en contact étroit et régulier avec ses camarades de parti, gardant les idées claires, et fermes… Il restera toujours vivant dans notre mémoire.


La section Rives de Dordogne

Fraude fiscale : la grande évasion.

Les Pandora papers ont identifié 956 entreprises liées à 336 femmes et hommes politiques et hauts-fonctionnaires de 90 pays et territoires comme cachant leurs avoirs dans les paradis fiscaux. Parallèlement à cette explosion, les moyens de la contrer se réduisent d’année en année : la principale administration en charge de ce contrôle, la DGFIP, a perdu 40 000 emplois en vingt ans. Dans le même temps, le nombre de conseillers fiscaux et d’avocats fixcalistes a augmenté en proportion : toujours plus de moyens pour les plus riches d’échapper à l’impôt et toujours moins pour les en empêcher ! Au moment-même où les urgences sociales et environnementales exigent des états des moyens financiers de plus en plus considérables.


Les chiffres en témoignent : en 2017, 7900 MILLIARDS d’Euros, soit l’équivalent de 8 % de la richesse mondiale, sont détenus en toute illégalité dans les paradis fiscaux. Cela représente une perte pour la collectivité d’environ 155 milliards par an dans le monde. C’est en Europe, le continent le plus touché, 11 % de sa richesse qui s’évade ainsi : l’équivalent du Produit Intérieur Brut de la France. Sans commentaire…