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15 août 2023 : 58ème fête populaire de Lamothe – Montravel

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à la grande et habituelle fête de Lamothe – Montravel, organisée par le Parti Communiste Français au Parc de la Gare.


Toute la journée : vide grenier / bouquinerie / librairie / dégustations / buvette / restauration rapide / Débats et interventions politiques.


A partir de 12 h 30 : Repas gastronomique.

Ecolo-cocos : l’eau, une ressource rare

En France, le déficit hydrique est estimé à plusieurs millions de mètres-cubes à l’horizon 2050. Il s’avère urgent de prendre au sérieux les effets du changement climatique. Déjà des départements entiers sont frappés par la sécheresse.

L’accès à l’eau est aussi un enjeu mondial. 1, 4 milliard de personnes dans le monde en sont privées d’accès. 80 % des eaux usées sont rejetées dans l’environnement sans retraitement. En France seulement 3 % du volume prélevé est recyclé. Ce n’est pas seulement une question de manque de ressources mais aussi de capacités de financement et d’investissement. De vastes régions du monde sont richement dotées en eau mais dans l’incapacité de l’exploiter.

Le Parti Communiste Français propose une coopération internationale en direction d’équipement et d’infrastructures de gestion et de distribution de l’eau. Ce combat permettrait également de libérer des dizaines de millions de femmes chargées de puiser et acheminer l’eau nécessaire aux tâches quotidiennes, parfois à plusieurs kilomètres des habitations.

Le parti Communiste met en débat la proposition centrale de la création d’un pôle
public de l’eau. Une telle organisation permettrait une gestion opérationnelle, démocratique et décentralisée à l’échelle des bassins versants. Les financements nécessaires à son fonctionnement pourraient provenir à la fois de fonds publics, mais également de prélèvements sur les profits des multinationales, fréquemment en situation de position dominante. Cette structure serait chargée de créer les conditions financières, techniques et de ressources scientifiques et humaines pour assurer l’équité territoriale de l’accès à l’eau.

Pour ce qui concerne la gestion de la ressource, travaillons à l’optimisation des nombreux ouvrages existants en conservant les barrages hydrauliques dans le domaine public. Accélérons la transition agroécologique pour accroître la réserve d’eau utile de nos sols. Au niveau de la distribution 1/5ème de l’eau potable est perdue. Il faudrait 1,5 à 3 milliards d’Euros par an d’investissement supplémentaire pour remettre en état le réseau contre à peine 0,1 actuellement. Une tarification sociale devrait garantir l’accès de tous à une eau de qualité, via la gratuité des premiers mètres cubes consommés et un tarif préférentiel pour les abonnements à faible consommation.

Des jours heureux pour l’eau dans notre pays.

Patrick Guichard

Carton rouge : précaire et mal rémunéré, le « plein emploi » d’E.Macron sert le capital et pas le travail.

La baisse du chômage tant vantée par le gouvernement masque trois réalités :

  • La création d’une nouvelle main d’oeuvre quasi-gratuite par l’apprentissage et les emplois-jeunes. Le développement du « halo » du chômage, des radiations, qui
  • laissent des centaines de milliers de personne hors des statistiques. Et les graves
  • pénuries d’emploi dans les secteurs stratégiques pour le pays.

Avec son projet de loi « plein emploi », E. Macron poursuit cette politique de précarisation de l’emploi tout en stigmatisant les précaires et les plus fragiles (…). La création de France Travail ne conduira pas à un nouveau service public de l’emploi. Elle laissera davantage de place aux opérateurs privés de placement et aux agences d’interim (…).

Le PCF appelle au rejet de ce projet et à un débat national sur les moyens de révolutionner le travail, l’emploi et la formation(…) à la hauteur des enjeux du siècle.
Communiqué de presse PCF du 07/06/2023

Combattre l’inflation, c’est possible.

Sans régulation et intervention publique, nous ne sortirons pas de la spirale inflationniste. Encadrer les marges et les prix est une priorité.

Nous devons d’abord relever le décalage croissant entre l’évolution de l’indice des prix à la consommation harmonisé par l’INSEE, approchant les 7 %, et l’évolution des prix alimentaires qui grimpent à près de 19 % sur un an. Le poids des dépenses alimentaires et d’entretien n’est pas du tout le même selon que l’on soit un foyer modeste ou aisé.

L’analyse de cette hausse des prix tient à deux phénomènes : la transmission de l’envolée des cours de l’énergie et des matières premières tout au long de la chaîne de valeur et la poursuite d’une politique de rentabilité des grands groupes de l’industrie agro-alimentaire et de la distribution. Il nous faut donc agir sur ces deux déterminants structurels. Car même si elles sont aujourd’hui indispensables, les réponses à court terme, qui consisteraient à déployer uniquement une politique de petits chèques, ne portent pas les réorientations nécessaires à calmer l’emballement.

Il faut sortir l’électricité et le gaz des mécanismes concurrentiels actuels. Privilégions immédiatement l’intervention publique à destination de notre tissu de TPE et de PME avec le retour de tarifs réglementés en remettant en cause les contrats signés ces derniers mois avec le pistolet sur la tempe.

De la même façon faut-il se défaire au plus vite du dogmatisme libéral qui consiste à ne rien exiger des plus gros acteurs de la filière alimentaire et de distribution. L’urgence n’est-elle pas de prendre à bras le corps les changements ? Soit nous courons derrière les marchés en les laissant piloter les prix aux consommateurs par la rentabilité, soit
nous faisons le choix de l’intervention et de la régulation pour sortir de la spirale
inflationniste.

André Chassaigne, député du Puy de Dôme

Changer de société : parlons-en !

Depuis plusieurs mois, nous vivons un mouvement social historique, cristallisé par la réforme des retraites. Pour maintenir sa réforme, le gouvernement a usé de toutes les
ficelles anti-démocratiques : refus de tout vote à l’Assemblée Nationale sur le sujet, rejet de la demande de référendum, vote bloqué au Sénat, pressions et répression policière et juridique sur les grévistes, les manifestants et les responsables syndicaux, tout en maintenant un pilotage serré de l’information grâce à ses réseaux dans les médias dominants.

On a l’impression que le pouvoir est « sourd ». Mais ni Macron, ni le pouvoir, ni la classe dominante des grands capitalistes ne sont sourds. Il font passer les intérêts des très riches et les intérêts financiers de quelques-uns avant tout intérêt général, avant la volonté du peuple, le sens de la vie et la protection de la nature.

La preuve en est faite : les institutions n’ont qu’un seul but, garantir que « l’exercice du pouvoir », donc le contrôle de l’État, soit hors de portée des couches populaires. Combien de ministres en sont issus ? La constitution de la Vème République est pleine de leviers permettant au pouvoir de s’affranchir de la volonté nationale : vous avez aimé l’article 49-3 (article de la constitution que Macron a utilisé pour passer outre le vote des députés sur son projet), vous allez aimer l’article 40 (utilisé pour empêcher les députés de voter sur l’abrogation de la réforme) ! En attendant l’article 16 (article qui permettrait à Macron de s’attribuer les « pleins pouvoir » sans vote )?

Cette apparente « surdité » du pouvoir est donc l’occasion de mieux voir à qui nous avons à faire et ce qu’il nous reste à faire. L’intérêt des salariés est d’être demain encore plus nombreux à se mobiliser, plus unis, mieux organisés pour imposer aux puissances financières et à ses fondés de pouvoir macroniens une volonté populaire qui est aussi l’expression de l’intérêt général. Plus nombreux, plus mobilisés et plus organisés, nous
pourrons changer le rapport de force, non seulement pour combattre des « réformes » porteuses de régression sociale mais aussi formuler un nouveau projet social, aller de l’avant et construire une société plus juste et réellement démocratique.

Voici ce que pourrait et devrait être la gauche : un rassemblement majoritaire des classes populaires conscientes, unies et mobilisées pour une République sociale et démocratique. Parlons en !

Le gouvernement des riches pour les riches.

Les déclarations d’intérêts et de patrimoine des membres du gouvernement, publiées le 1er décembre 2022 par la Haute Autorité pour la Transparence, sont édifiantes : 19 ministres sur 41 sont millionnaires et figurent à la fois dans les 10 % des Français les plus hauts revenus et dans les 10 % qui possèdent le plus.

En premier de cordée, Franck Riester, le chargé des relations avec le Parlement, avec près de 11 millions d’Euros. Côté revenus, l’homme qui fait des bras d’honneur à la représentation nationale, le ministre de la justice E. Dupont-Moretti, a gagné plus de 3 millions d’Euros en cinq ans…

Ainsi, des 4 derniers gouvernements, celui d’E. Borne est le plus fortuné avec un patrimoine brut moyen par ministre de 1, 9 millions d’Euros. Un record ! Les mêmes qui veulent faire travailler 2ans de plus les Français, qui proclament « la fin de l’argent gratuit » (Bruno Le Maire), amputent les APL versées aux précaires de 5 euros et s’opposent farouchement à la taxation des hauts revenus ou au rétablissement de l’ISF.

On comprend mieux pourquoi…
(Sources : Politis et Le Monde)

Après les systèmes de retraite, toute la Sécu dans le viseur du pouvoir ?

Ambroise Croizat, dans son discours du 8 août 1946 devant l’Assemblée Nationale Constituante, définissait ainsi les grands principes de la Sécurité Sociale :

  • « La Sécurité Sociale est une unité d’abord sur le plan financier, car il s’agit d’aménager une redistribution partielle du revenu national, (…) opérer un prélèvement sur les revenus de la masse pour couvrir l’insuffisance des revenus de certains. »
  • En deuxième lieu, « une règle fondamentale, qui est la gestion des caisses par les intéressés eux-mêmes. »
  • Et enfin : « Par la loi du 22 mai, la précédente Assemblée Nationale a fixé les bases de l’extension de la Sécurité Sociale à toute la population. »

77 années plus tard, où en sommes nous ?

L’extension de la Sécu à toute la population n’a pas été réalisée.

La gestion des caisses par les intéressés eux-mêmes n’existe plus depuis la fin des élections des représentants des assurés aux Conseils d’Administration des caisses (dernières élections : 1982). Désormais le choix se fait par cooptation.

Depuis, les gouvernements successifs ont fait main basse sur celles-ci au travers du Plan de Financement de la Sécurité Sociale (PFSS), celui-là-même qui, par un tour de passe-passe frisant l’entourloupe, sert de véhicule législatif à la si controversée réforme de retraites.

Quand au premier principe, il est loin d’avoir été concrétisé : de nombreux revenus échappent à ce prélèvement, dont tous les revenus boursiers et financiers. La part du PIB consacré au financement de la Sécurité Sociale ( dont les ministres fustigent à l’envi « le trou ») n’a cessé de baisser…

La Sécurité Sociale couvre-t-elle l’insuffisance des revenus de certains ? Non ! En témoigne le « succès » des associations caritatives telles Resto du Coeur ou Secours Populaire.

De plus, comme autrefois les souverains avaient leurs Oeuvres, le gouvernement distribue à pleines mains, « quoiqu’il en coûte » (à qui?) ici un chèque carburant, là un chèque alimentation, un chèque pour ceci, un chèque pour cela, attribués « aux plus vulnérables » (? ), alors que des salaires justes, réévalués en fonction de l’inflation de façon à maintenir le pouvoir d’achat, serait la solution pour tous dans la dignité. Comme une bonne couverture du chômage ou de l’invalidité ou une bonne retraite : la définition par excellence du principe de sécurité sociale, qui ne se réduit pas à l’assurance maladie.

Les capacités financières de la Sécurité Sociale, dans toutes ses branches, n’ont cessé d’être rognées année après année : salaires bas, exonérations de cotisations patronales, dépenses décidées par le gouvernement ( COVID).

Alors que se développent les mouvements de contestation contre la réforme des retraites, il est temps que les citoyennes et les citoyens s’intéressent de près à ce qui est leur sécurité en cas de pépin. Et exigent un retour aux principes fondateurs d’un système d’assurances sociales unique au monde.

Retour au fonctionnement démocratique de notre Sécurité Sociale !

Nicole Veylit-Dugast

La démocratie sans le peuple

Ainsi donc la Macronie se sera jusqu’au bout obstinée à imposer par la force sa réforme des retraites. Elle n’a tenu aucun compte des manifestations menées par un front
syndical uni comme rarement dans son histoire et a tout fait pour éviter qu’une Assemblée nationale majoritairement hostile joue pleinement son rôle. Et ce en dépit d’une opinion
publique massivement opposée à un projet aussi injuste qu’injustifié.

Pire : en ayant recours une nouvelle fois à l’article 49.3, l’exécutif a adressé « un incroyable bras d’honneur à la démocratie sociale », pour reprendre les propos de Laurent
Berger, le leader de la CFDT. Dés lors, une fois les représentants du peuple privés de leur droit fondamental de discuter et de voter la loi, c’est à un véritable naufrage démocratique que nous assistons.

Car de quelle démocratie parle-t-on, qui agit sans le peuple et surtout contre lui ? Qui bafoue sans vergogne les institutions parlementaires représentatives de la souveraineté
populaire ? En réalité, ce régime a un nom : « le gouvernement des riches pour les riches et par les riches », qu’exerce sans états d’âme un gouvernement de millionnaires et qui témoigne d’un abyssal mépris de classe – pour ne pas dire de caste – de la part de ceux qui ont tout et s’estiment ne rien devoir au reste de la société.

Face à cela, une seule solution : poursuivre sans relâche les mobilisations dans la rue et au parlement et mettre les députés de la majorité face à leur responsabilités. Histoire de rappeler au Président Macron qui l’a fait roi, et dans quelles conditions, et qu’on ne impunément considérer la volonté populaire comme un paillasson…

Car le pire serait de penser qu’à l’imposture et à la morgue macronienne la solution serait de répondre par une imposture encore plus destructrice et mortifère, celle d’une
extrême-droite tapie en embuscade et dont le Macronisme, loin de lui être un barrage, s’évertue à faire le lit. Seule la gauche unie et le mouvement populaire présentent une
réelle alternative aux atteintes portées par le pouvoir en place aux fondements-même de la démocratie sociale française.

J. M. Gaillard.

Les leçons des incendies de l’été

Les violents incendies qui, cet été, ont ravagé la forêt landaise ont été une tragédie humaine et écologique. Face à ce drame, afin qu’en Gironde et en Dordogne ces feux ne se transforment pas en mégafeux incontrôlables, se posent les questions suivantes : Quelles préventions ? Quels traitements ?

Le réchauffement climatique, le recul de l’agriculture pastorale, le manque d’entretien de nos forêts multiplient ces risques et dévoilent le désengagement de l’État, aussi bien en moyens humains que matériels et financiers. Ces conséquences sont désormais palpables par toutes et tous. Le grand Sud-Ouest doit être considéré comme un territoire menacé et disposer en nombre suffisant Canadairs et bombardiers d’eau afin d’attaquer rapidement tout départ de feu en complément des moyens terrestres.

Pas des promesses, mais des moyens pour cela :

  • Acquisition de nouveaux Canadairs et bombardiers d’eau.
  • Formation de commandants de bord, aujourd’hui en nombre insuffisant face aux risques de multiplication des incendies.
  • Engagement et formation de pompiers volontaires.

Les services d’incendie et de secours doivent dépendre de l’État et non des départements : un service d’État.

Nous saluons le courage, le dévouement de ces femmes et de ces hommes qui n’ont pas ménagé leur peine et leurs forces pour combattre ces incendies et venir en aide aux populations sinistrées.

Lolita Arenas